On recommence toujours
- Pierre Guillery

- 18 août
- 1 min de lecture
Réfléchir au deuil animalier n°3

Cela peut vous sembler étrange, mais nous savons dès le début qu’une vie avec un animal est un engagement ponctué d’un jour inévitable de séparation. Leur vie est plus courte que la nôtre ; la perte nous attend forcément. Pourtant, nous choisissons à nouveau et encore d’ouvrir notre cœur à un nouvel être.
Pourquoi ? Parce que leur amour est pur, sans condition. Ce qu’ils nous apportent, aucune autre relation, aucun objet, ne saurait égaler. Ils nous acceptent tels que nous sommes, sans vous juger. Que vous alliez bien ou mal, ils sont là, fidèles, constants.
Même après une perte douloureuse, beaucoup choisissent de reprendre un nouvel animal. Parce que l’amour — aussi douloureux soit-il — donne un sens à la vie. Julian Barnes l’a dit simplement : “Ça fait mal mais ça en vaut la peine.” Cette douleur est la preuve que nous avons aimé pleinement. On sait qu’on pleurera, et pourtant on aime encore, car vivre sans aimer, ce n’est pas vraiment vivre..
Adaptés de Good Grief (2022) par E.B. Bartels, dans lequel l’auteure explore le deuil animalier, souvent minimisé, à travers des témoignages et recherches. Elizabeth souligne l’importance de reconnaître cette douleur, offrant compassion et conseils pour surmonter la perte d’un compagnon non humain.

.png)



Commentaires