La perte du premier animal
- Pierre Guillery

- 29 juil.
- 1 min de lecture
Réfléchir au deuil animalier n°2

Souvenez-vous de votre premier animal ? Peut-être un poisson rouge, un hamster… Pour un enfant, c’est souvent la première expérience réelle avec la mort. Vider un petit aquarium, faire un enterrement dans le jardin, ce sont des moments qui paraissent simples, mais ils marquent profondément. Cette perte est un premier choc, souvent maladroit, et elle apprend l’amour, la responsabilité, mais aussi la difficulté du “laisser partir”.
Les adultes ont parfois tendance à minimiser : “ce n’est qu’un poisson”, ou “ce n’est pas grave.” Pourtant, pour l’enfant, ce lien est sincère. Ces premières petites funérailles sont des moments clés qui préparent à d’autres pertes plus lourdes dans la vie.
Vers sept ans, l’enfant comprend que la mort est définitive ; avant, il espère que l’animal reviendra. Accompagner l’enfant dans ce processus, valider sa tristesse, c’est lui donner la permission de traiter cette douleur qui compte, qui est réelle. Ces petites pertes posent les bases d’une grande leçon de vie : aimer intensément et accepter la séparation, aussi dure soit-elle.
Adaptés de Good Grief (2022) par E.B. Bartels, dans lequel l’auteure explore le deuil animalier, souvent minimisé, à travers des témoignages et recherches. Elizabeth souligne l’importance de reconnaître cette douleur, offrant compassion et conseils pour surmonter la perte d’un compagnon non humain.

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