L'animal compte autant
- Pierre Guillery

- 29 juil.
- 1 min de lecture
Réfléchir au deuil animalier n°1

Sacrilège ? Non. Quand vous perdez votre animal, croyez-moi, c’est un déchirement. Ce n’est pas juste “un animal”, c’est un membre de la famille, un compagnon, un confident. Souvent, la société valorise le deuil des humains avec des rituels clairs : funérailles, condoléances, soutien collectif. Mais quand vous pleurez votre chien, votre chat ou même votre poisson, on vous répond parfois : “ce n’est qu’un animal”, “ça va passer”. Cela isole, fait culpabiliser, alors que vos émotions sont réelles, légitimes.
Le plus beau, c’est que vous n’êtes pas seul·e à traverser cela. Dans des lieux comme le cimetière animalier de Hartsdale à New York — où reposent même des animaux de célébrités — on trouve des centaines de tombes d’animaux “comme les vôtres”. Que ce soit la tombe du chat de Mariah Carey ou celle d’un chien ordinaire, l’amour donné est le même. La douleur aussi.
Vous n’êtes pas obligé·e de faire comme les autres. Garder les cendres, organiser une cérémonie, ou simplement garder le souvenir dans votre cœur—tout est valable. Il n’existe pas de mode d’emploi du deuil. Ce que vous ressentez, c’est votre histoire. Et surtout, il existe quelqu’un, quelque part, qui comprend ce que vous vivez.
Ne gardez pas ce chagrin pour vous, car le partager peut l’alléger. Ce n’est pas un passage solitaire, mais une expérience collective. Vous n’êtes pas seul·e, je vous l’assure.
Adaptés de Good Grief (2022) par E.B. Bartels, dans lequel l’auteure explore le deuil animalier, souvent minimisé, à travers des témoignages et recherches. Elizabeth souligne l’importance de reconnaître cette douleur, offrant compassion et conseils pour surmonter la perte d’un compagnon non humain.

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